Le temps s’est rafraîchi
Seuls, les oiseaux sont vie
Rien n’émane de moi
O, je sais si bien pourquoi
O mon beau printemps, j’attends
Malgré moi, depuis si longtemps
Comme une triste mélancolie
Pareil à une profonde agonie
Ces êtres dotés de ce que je n’ai pas
Des vols qui m’attendrissent parfois
Et me rappellent la laideur de l’hiver
Telle une toile bien de travers
Leur beauté tels des joyaux ressort tant
Que je divague à l’instant
En comparaison de ce sinistre spectacle
Comme un travail qu’on bâcle
Qu’est-ce que cela cache ?
O qui pourrait répondre à cette tâche ?
Est-ce un souci inventé par autrui ?
Qui blâmer pour ça ? Un mauvais génie ?
Le temps passe mais on dirait que non
Je ne peux pas lutter : abandon
Tout est figé depuis presque l’éternité
Le soleil va-t-il enfin briller ?
Je râle sans fin mon impatience
Seul, paraît une monstrueuse impuissance
Quelle est donc cette tragédie ?
Qui est le coupable de la mauvaise comédie ?
J’ai bien des soupçons sur quelqu’un
Mais ne peut m’en prendre à aucun
Peut-être veut-on que je m’aère ?
Malheureusement, moi je me perds…
5 réponses à « Soupçon d’air »
-
Le fond d’une mélancolique rythmique me rappelle qu’un beat sans ailes est une mélodie sans allant. Ton mood est opérant du début jusqu’à la fin en conséquence j’ai apprécié la lecture de ton texte, merci
J’aimeAimé par 1 personne
-
Merci bien pour votre retour 🙂 Ravie que ça vous plaise 🙏
Belle soirée à vous !J’aimeJ’aime
-
Je sais ô combien les retours sont précieux quand on travaille avec cœur en création littéraire, continue
J’aimeAimé par 1 personne
-
Je vous remercie pour vos encouragements 😊
J’aimeAimé par 1 personne
-
-
Très beau texte, j aime beaucoup même s il n est pas très joyeux mais le printemps est qd même évoqué
J’aimeAimé par 1 personne